Ce petit espace sous les toits, confiné, voire un peu poussiéreux, que l’on atteint péniblement en gravissant un nombre de marches infini, il est d’autant plus prisé qu’il se mérite.
Les jours de rêverie, je me laisse facilement aller à imaginer l’écrin que je me concocterais sous les toits. Bien évidemment, on pense à certains peintres, connus pour leur atelier emblématique. A certains designer aussi, qui aimaient dessiner dans ces espaces reposants. Mais pas que : on pense à la lumière qui inonde les lieux, à sa nuance bleutée due à l’orientation au nord, au bruit de la pluie sur le vitrage les jours d’automne, et à la sérénité des lieux. Ensuite, on pense aux sous-pentes si problématiques à aménager, mais aussi aux diverses possibilités offerte par ces murs obliques. Et à l’envie de simplicité et d’authenticité que le lieu inspire.
Tout est possible dans ce type d’espaces, malgré les contraintes qui semblent s’imposer au premier abord. Bien au contraire, on peut laisser libre-court à ses envies, à son imaginaire, à la rêverie. On peut mêler les genres. On imagine béton ciré-armatures en aluminium-murs en briques. Ou bien enduits éraflés par le temps-parquets à peine poncés-peinture écaillée. Tantôt clair, au blanc immaculé, tantôt sombre, aux nuances sourdes et mates.
Suivant les envies et les humeurs, chaque petit coin d’atelier nous est propre et personnel. On y entasse ces objets que l’on remise en attendant le bon moment pour les sortir. Finalement, le bon moment ne viendra certainement pas, mais on ne peut se résoudre à s’en séparer. On y mélange les petits outils dont on a besoin pour créer, pour réparer, pour rénover : certains ne serviront peut-être pas, mais … on ne sait jamais ?!
Voilà, je vous ai présenté ici mon petit recoin de tranquillité, ambiance atelier sous les toits. A vous de rêver le vôtre maintenant …
FEVRIER 2019